Diabète de type 1
Pour des raisons qui restent inconnues, la personne fabrique des anticorps qui attaquent ses propres cellules pancréatiques, en l’occurrence celles qui fabriquent de l’insuline. Le résultat est la destruction des îlots de Langerhans où se fabrique l’insuline. Il existe un terrain génétique particulier, mais le rôle de l’hérédité n’est pas si déterminant : dans 90 % des nouveaux cas, on ne retrouve aucun antécédent de diabète de type 1 dans la famille et le risque de devenir diabétique si un parent est atteint ne dépasse pas 2 à 3 %. Cela signifie que les facteurs environnementaux, infectieux, alimentaires ou psychologiques, sans en être la cause spécifique, jouent un rôle important dans le déclenchement de cette maladie auto-immune si la personne est génétiquement prédisposée.
Diabète de type 2
Nous savons que les peuples autochtones, les latino-américains, les asiatiques et les populations d’origine africaine semblent développer la maladie plus que les autres. Une prédisposition génétique, un surplus de poids et le manque d’activité physique contribuent à l’apparition d’un diabète de type 2.
Les diabètes MODY (Maturity Onset Diabete of the Young)
Une dizaine de gènes impliqués dans la régulation de la sécrétion d’insuline au niveau des cellules beta-pancréatiques sont concernés.

Non, pour le moment c’est une maladie incurable mais il y a de plus en plus de traitements performants qui aident à bien contrôler la maladie avec une bonne qualité de vie.

Une hyperglycémie est une concentration de sucre dans le sang (glycémie) trop élevée.
Pour un patient diabétique, une hyperglycémie correpond à une glycémie ≥ 1,80 g/l.

Une hypoglycémie est une concentration de sucre dans le sang (glycémie) anormalement basse.
soit une glycémie ≤ 0,60 g/l
ou entre 0,60 g/l et 0,80 g/l s’il y a des signes ou symptômes d’hypoglycémie (sueurs, tremblements, faim, fatigue, pâleur, vision floue ou double, troubles de la parole, irritabilité, froid…).

La glycosurie est la présence de glucose dans l’urine. Normalement l’urine ne contient pas de glucose.
Quand il y a une hyperglycémie importante le glucose passe dans l’urine avec beaucoup d’eau. C’est pour cela que l’on urine beaucoup et souvent, on a soif et on est fatigué.

Sauf exception (rétinopathie, hypertension sévères…), il n’y a aucune contre-indication aujourd’hui pour les femmes diabétiques à avoir des enfants.
L’autosurveillance glycémique et les nouvelles insulines ont amélioré l’avenir des femmes enceintes et de leurs enfants.
En revanche, quand on est diabétique (type 1 ou 2) il faut bien préparer la grossesse avant même la conception. De nombreuses études ont clairement démontré que l’évolution de la grossesse est liée au degré de contrôle glycémique depuis la conception jusqu’à l’accouchement.
Non encadrée, la grossesse expose le fœtus dès les premiers mois et obligera la maman à faire plus d’efforts pour équilibrer son diabète. Autant donc anticiper et parler de votre désir de maternité à votre médecin.